Siedah Garrett parle de Michael.

S. Garrett confie à propos de Man in the mirror que son souhait était avant tout de donner à M. Jackson une chanson dont le texte ne serait pas simpliste: "Je voulais qu’il adresse un message au monde".
A l'époque, Quincy Jones l’a informée que Michael Jackson était en studio depuis 3 ans et qu’il avait déjà enregistré la plupart des chansons . Siedah précise: "Quincy était optimiste concernant la qualité de la chanson mais il n’était pas sûr que Michael l’enregistre. Finalement quand il l’a écoutée, il l’a aimée. Il a entendu ma voix (sur la démo) et il a voulu savoir qui j’étais. A cause de ma voix mais aussi car j’avais composé la chanson pour lui."

La journaliste lui pose alors la question traditionnelle: "Etes vous en contact avec lui aujourd’hui?".
Siedah change alors le ton de sa voix pour répondre malicieusement "Oui, tous les jours, chaque matin".

Comment va-t-il?
Siedah: "Je NE SAIS PAS! (rires)
Je l’ai vu il y a quelques temps lors d’un événement mais pas récemment. En fait , je ne lui ai pas adressé la parole depuis la dernière tournée de concerts que nous avons fait ensemble."

S. Garrett décrit ses tournées aux côtés de Michael Jackson comme "le meilleur moment de sa vie": "être sur les routes avec lui, le voir, chanter avec lui chaque nuit (…). Il y avait des soirs où il était si étonnant que nous l’applaudissions même sur scène. Il était incroyable. Il est phénoménal. J’espère vraiment qu’il sera de retour bientôt." Siedah en profite pour ajouter qu’elle n’hésiterait pas une seconde à reprendre la route avec lui si nécessaire.

Côté personnel, Siedah a lancé sa propre ligne de sac à main et, plus sérieusement, en 2008, elle a remporté un grammy award dans la catégorie "Meilleure chanson de film" , pour "Love You I do", une chanson interprétée par Jennifer Hudson et composée avec Henry Krieger pour le film "Dreamgirls".

Cliquez ici pour voir la vidéo de l’interview. Vous pourrez notamment voir quelques images de sa prestation sur scène lors de l’hommage rendu à Quincy Jones par l’ASCAP.